Plasticité et sensibilité des plantes
Le 14 janvier 2020
Découvrez "Plasticité et sensibilité des plantes", un ouvrage écrit par Louis Albertini, professeur émérite à Toulouse INP-ENSAT.
La plasticité structurale et la sensibilité fonctionnelle des plantes leur a permis, au cours des temps géologiques, d’évoluer : de là une diversité de formes, de structures et d’adaptations de fonctionnement liées à une coévolution avec les animaux, en particulier les insectes, et à une adaptation continue aux variations édapho-climatiques. La multiplication végétative des plantes, dont le bouturage et le greffage, ainsi que l’allélopathie sont des manifestations de leur plasticité et de leur sensibilité que l’homme a pu exploiter pour améliorer les performances des cultures. Et alors que l’unité de base de la tige est le phytomère, apte à s’autonomiser lors du bouturage et du greffage, la racine évolue avec « intelligence » dans le sol à la recherche de l’eau et des éléments minéraux et en détectant les obstacles.
Douée de mémoire, la plante a appris, avec le temps, à recourir à des trésors d’imagination pour sa dissémination, sa nutrition, sa croissance et sa survie en utilisant ruses et astuces. Par allélopathie, elle se montre sympathique ou antipathique ; le compagnonnage de cultures témoigne de la sympathie que peuvent se montrer des espèces choisies cocultivées en agriculture biologique.
La plante, par sa grande adaptabilité fonctionnelle, mérite, tout comme l’animal, d’être digne de respect et de considération. N’assure-t-elle pas vie et protection de l’animal et de l’homme !
Un ouvrage clair, érudit, qui enracine et enrichit notre réflexion sur l’environnement.